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Si le temps n’est pas linéaire, comment est-il ? Et que faut-il comprendre ?

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Dans notre monde très « informatique », nos ordinateurs, tablettes, smartphones utilisent un système d’exploitation (souvent appelé OS comme Operating System) qui permet de déchiffrer, d’interpréter et de comprendre des ressources.

Un peu de la même manière, notre cerveau, assisté par nos cinq sens, se concentre sur un seul laps de temps à la fois (appelé présent) et relie des instants pour créer de lui-même une réalité linéaire sur une flèche du temps. Pourquoi ? Potentiellement, notre cerveau offre une ergonomie (un environnement optimisé) à notre esprit pour qu’il puisse travailler. Une modélisation qui permet de vivre une réalité à la fois.

Dans un monde où des applications et des solutions traitent des quantités gigantesques de data, il devient plus aisé d’intégrer, d’appréhender cette approche ergonomique, ce moyen commode de conceptualisation humaine du temps. Ce temps sans causalité. Et dans une création continue d’imprévisible nouveauté.

Ne pas comprendre le temps comme une ligne sur laquelle des causes engendrent des effets n’a rien d’anxiogène. L’aspect mouvant des phénomènes apporte une dimension « artistique » à nos vies. Hypnotisés par les nécessités du commun, portés par des hypertrophies de l’ego, nous avons tendance à rechercher les détails des rouages de la causalité là où il n’est question que de probabilités. C’est un des apports de la physique quantique.

Au niveau quantique, rien n’est stable, rien n’est déterminé, rien n’est irréversible. D’autant plus que l’objet, quand il est en interaction avec un environnement, perd ses qualités quantiques pour devenir « classique ». Le fait même d’observer détermine la réalité émergente. L’attention est fondamentale dans le retour d’information.

A cela il faut ajouter le rôle de l’intention. Elle joue sur la probabilité de réalisation d’un scénario plutôt que d’autres. Cette importance de l’intention, associée à l’intrication globale (tout est relié), donne force et vigueur à un principe de vie majeur. La plus noble des intentions étant l’amour, – tant que celle-ci est pure et sans limites – la porter et la diffuser influence le cours des choses, aussi mouvant soit-il. L’amour, comme ses pendants, la peur et la haine, déterminent la réalité émergente. Evidemment, cette réalité émergente n’est pas la même en fonction de ses influences. Et comme tout est lié, relié, vous comprendrez que ces courants s’opposent.

Bonne nouvelle, l’infiniment petit qui me/vous compose est lié à l’infiniment grand. A vrai dire, micro et macro sont identiques (voir ici). Chacun est donc associé à ces différentes dimensions. En conséquence, nous créons et participons grâce à notre libre arbitre. Et rayonnons.« Notre faculté d’agir, en se ressaisissant, s’intensifiera » disait Henri Bergson. Agir n’est pas combattre, agir c’est porter comme essence la plus noble des intentions, de manière détachée, et en toute liberté. Pour la faire rayonner. Une fois « éveillé ».

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