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Enquête Marilyn Monroe – Le troublant lundi 6 août 1962

Entre dissimulations et irrégularités

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Ce lundi , très tôt, débute l’analyse toxicologique. R.J Abernethy confirme après une étude du sang une overdose de barbituriques.  Souci, les échantillons  des reins, de l’estomac, des intestins  et de l’urine de Marilyn Monroe ont disparu avant l’analyse toxicologique prévue ce jour. Or, c’est cela qui aurait permis de savoir si les barbituriques  avaient été pris oralement et non par une injection. Décisif. Et troublant.

Le  Coroner Theodore Curphey affirme lors d’une conférence de presse que Marilyn Monroe est morte d’une trop grande absorption de somnifères. Il n’est pourtant qu’administrateur, et pas enquêteur. En général,  les enquêtes sur un suicide sont menée par des enquêteurs professionnels.  Et les informations récoltées font l’objet d’un dossier rendu public. Dans cette affaire,  le verdict sera vite tombé de manière  formelle.
Lionel Grandison, assistant du Coroner présent lors de l’autopsie de la star, n’approuvera pas. « Si j’analyse ma participation, mes conversations avec d’autres membres de l’équipe,  et ce que j’ai vu, il ne fait aucun doute que ce que nous connaissons de l’affaire Marilyn Monroe n’est pas la vérité. Des zones très sensibles ont été dissimulées. Des preuves ont été supprimées, des papiers retirés des dossiers, et on n’a pas écouté, et encore moins recherché, les gens qui auraient pu savoir ce qui était arrivé. […] Les informations (données par Curphey) changeaient de jour en jour. Comme si elles étaient retaillées pour s’intégrer à un scénario que ses auteurs revisitaient constamment. J’ai vu des informations quitter le dossier. Et beaucoup n’y reprirent jamais leur place. […] La procédure habituelle au moment de classer une affaire est que tous les rapports, les résultats d’analyse, et autres papiers concernant le cas soient rassemblés. Il doit comporter les conclusions du médecin, les déductions de la police et tous les résultats des enquêtes menées par d’autres organismes sur l’affaire. Le dossier ne contenait aucune de ces informations. Et puis j’avais vu le rapport d’autopsie initial, et ce n’était pas celui-là. Le rapport avait été complètement modifié. »

Norman Jefferies, l’homme à tout faire, voit la gouvernante Eunice Murray remettre le (disparu) journal de la star, dit « carnet de secrets », au chauffeur du bureau du coroner, ainsi que le carnet d’adresses. Ce que confirmera Lionel Grandison.

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